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Monographies des villes et villages de France
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2518, "LAONNOIS (Les vendangeoirs du)", "le comte Maxime de Sars", "2006, réimpression des ouvrages parus en 1934-1935", "Format 14 X 20. 470 pages", "54e", "", 4, "Est-ce parce qu'il naquit, le 18 avril 1886, à Urcel, dans le vendangeoir familial, que Maxime de Sars, consacra cet ouvrage passionnant à ces constructions du Laonnois qui pouvaient avoir des allures de châteaux ou de simples maisons paysannes, dont l'origine était ancienne, mais le type « toujours le même » ? Difficile à dire, mais « le charme de ces agrestes retraites », connu aussi des bourgeois de Reims, Saint-Quentin, Compiègne, Beauvais, Paris (...) et d'ailleurs, l'émouvait profondément ; c'est ce qui l'incita à retracer leur histoire, illustrations à l'appui, qui est naturellement liée à celle de la vigne dans la région. Aussi le suivons-nous, ici, au gré de sa plume savante et alerte, à Ailles, un village situé au pied du Chemin des Dames, qui fut entièrement détruit en 1917 et où, en 1785, les enfants de Mme l'Eleu vendirent à Mme Carlier « une maison bourgeoise, précédée d'une porte cochère, vendangeoir garni d'un pressoir, caves et autres ustensiles, jardin et terrasse tenant à la maison... ».Un rez-de-chaussée surélevé, couvert en tuiles, et, plus tard, d'un toit à la Mansard en ardoises, avec des murs en moëllons et, parfois, une façade en pierre de taille, un intérieur divisé en trois « places » (cuisine, salle et chambres) et, au-dessous, de vastes pièces, voûtées en plein cintre : le cellier. Les vendangeoirs se présentaient presque toujours ainsi. Construits dans une zone relativement étroite ils étaient groupés par cinq, dix ou parfois vingt, dans une cinquantaine de villages, ceux de Chaillevois, Bourguignon, Mons-en-Laonnois, Presles et Beaurieux étant les plus prisés. Poursuivant son chemin par Aubigny, Beaulne... jusqu'à Wissignicourt, Maxime de Sars nous fait visiter ces constructions « d'un type spécial » et évoque les familles qui en firent l'acquisition pour y séjourner. Que ce soit à Beaurieux, Chérêt, Colligis, Craonnelle, Nouvion, Royaucourt ou Vorges, ils ont fière allure sous la plume du dessinateur ou devant l'objectif du photographe. Et on ne peut avoir qu'un souhait : protéger les pierres pour maintenir le souvenir d'un temps où « ceux qui ne l'ont pas vécu n'ont pas connu la douceur de vivre ».
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