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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2520, "BOUZIGUES des origines à 1914", "François Baqué et Antoine Rouquette", "2006, réimpression de l'ouvrage paru en 1960", "Format 14 X 20. 462 pages", "54e", "", 4, "Le fait « d'être à l'écart de la grand-route » a longtemps valu à Bouzigues la réputation d'être « un village sans histoire » : les voyageurs pressés ayant trop souvent confondu la quiétude ambiante et la pérennité du cachet pittoresque de la localité avec un isolement, envié et idyllique, par rapport à la marche du monde. Cet ouvrage est le déni absolu de cette opinion hâtive et superficielle. Le portrait que François Baqué et Antoine Rouquette brossent, en effet, de ce « village du littoral au cours des siècles » ne permet aucun doute à ce sujet. L'habitat fut très ancien sur le terroir et « la situation exceptionnelle » de la petite cité méditerranéenne, face à l'étang de Thau qui, « par les belles journées ensoleillées, brille de mille feux » ne doit pas faire oublier que Bouzigues (et toute sa région) fut une terre de passage (les Grecs, les colons de Marseille, les armées d'Annibal) et d'invasions (Romains, Wisigoths, Sarrasins, Normands) et que le nom de Bouzigues (Polygium) apparaît dès le IVe siècle sous la plume de Festus Avienus.
Ensuite, c'est le destin de la seigneurie (mentionnée comme vassale de la seigneurie de Loupian au début du XIIe siècle) et celui de la communauté (administration des consuls) que les auteurs font revivre pendant plus de six siècles jusqu'à la Révolution au cours de laquelle les biens des « ci-devant privilégiés » sont étroitement surveillés (un voleur de raisins de douze ans est emprisonné), le mécontentement populaire est profond, la tension due à la guerre palpable (arrestation d'un marchand « suspect ») et des secours aux familles des marins et des soldats organisés... Du Directoire à 1815, toutes les libertés communales sont abolies et, après la multiplication des actes de brigandage et de contrebande, la Restauration est accueillie avec soulagement. Après quoi, dans un véritable fourmillement d'informations diverses et d'anecdotes, l'histoire, au XIXe siècle du chemin de fer, des drames viticoles et des guerres s'ouvre sur « la vision finale d'un peuple actif et laborieux poursuivant son destin ».
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