2611, "MAISONS-ALFORT et ALFORTVILLE (Histoire de)", "Amédée Chenal", "2007, réimpression de l'ouvrage paru en 1898", "Format 14 X 20. 304 pages", "37e", "", 4, "Ancien maire de Maisons-Alfort, Amédée Chenal en a été aussi le premier historien : chroniqueur alerte d'un passé dense et mouvementé, aux origines anciennes, il se révèle aussi, et surtout, comme un annaliste précis pour une période de plus de dix siècles, puisqu'il ouvre son récit sur la destruction du pont de Charenton par les Normands en 865, et qu'il l'achève en 1896, année de son entrée en fonction et de l'inauguration solennelle de la maison commune, sous la présidence de M. de Selves qui venait de succéder à M. Poubelle à la préfecture de la Seine. Quel panorama animé de mouvements épiques et chargé de notations concrètes, que cette restitution d'une réalité, où l'on voit se succéder des faits de guerre et des événements de toute sorte qui forgent au quotidien la vie de Maisons et de son terroir ! En 988, donation par Hugues Capet « d'une certaine ville dont le nom est Maisons au vénérable abbé de Saint-Maur-des-Fossés » ; en 992, fondation de la cure de Maisons par le pape Innocent II ; en 1161, transaction financière entre Thibault, abbé de Saint-Maur-des-Fossés et un certain Guérin Pontenier... Au XIIIe siècle, ce sont des décisions essentielles qui sont prises aux termes de sept chartes successives (1262, 1269, 1287, 1291, 1301, 1324, 1325) pour « l'affranchissement de 143 chefs de ménage et de leur postérité » ; au fil du temps, le pont de Charenton est l'enjeu de luttes acharnées : en 1358 et en 1436 (batailles livrées par les Anglais), 1465 (combats de la Ligue pour le Bien public), 1567 (assauts des calvinistes), 1590 (Henri IV contre la Ligue catholique)... Autres informations intéressantes : à partir de 1640, on commence à trouver des traces de comptabilité communale, en 1680, il y a des prés communs entre Maisons et Créteil, en 1765, le baron de Bormes vend au roi le château d'Alfort pour y établir l'École vétérinaire et c'est en 1789 qu'on commence à appeler la commune Maisons-Alfort... Les renseignements foisonnent aussi sur les fiefs et châteaux, puis sur le XIXe siècle : moulins, fonderie et distilleries, édifices et propriétés diverses et sur l'histoire d'Alfortville (loi de séparation et transformations topographiques...). |
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