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Monographies des villes et villages de France
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2619, "RETOURNAGUET et la paroisse de ce nom", "Hippolyte Colly", "2007, réimpression de l'ouvrage paru en 1882", "Format 14 X 20. 124 pages", "16e", "", 4, "L'abbé Colly, qui pensait que faire revivre « le vieux temps » était « une œuvre de mérite », un devoir fondamental, avait deux autres raisons de consacrer une monographie à Retournaguet : d'abord il était très sensible au charme de ce terroir, « de cette belle et poétique nature », ensuite il était fasciné par le destin singulier de ce petit village, qui fut, avec ses dépendances, une propriété seigneuriale au Moyen Âge appartenant au bailliage d'Artias (citation en 1172 et titres, hommages et reconnaissances aux XIIIe et XIVe siècles) et une communauté dont les habitants nourrirent très tôt le désir de se constituer en paroisse. Or, cette aspiration ne se concrétisa réellement qu'au XIXe siècle, quand la population de la localité se fut considérablement accrue (« prospérité de la dentelle comme pour toute la Haute-Loire ») et qu'arrivé à « cet état de plus-value numérique et budgétaire », Retournaguet « voulut avoir son clocher ». L'autorisation diocésaine ayant été obtenue (1845), une église fut construite et un curé nommé.
Apportant son concours, comme vicaire, à l'abbé Theillière, dès l'année 1873, l'abbé Colly put mesurer l'œuvre importante déjà réalisée dans la (toute jeune) paroisse, en particulier par M. Laniel, son premier curé (construction d'une sacristie et d'un presbytère, fondation de la communauté des sœurs de Saint-François, prédication de retraites...), mais aussi par son successeur, l'abbé Theillière (édification d'un clocher, érection d'une maison d'école), et il consacra son temps libre à l'étude des lieux. Aussi retrace-t-il l'histoire de Retournaguet depuis les origines jusqu'à la fin du XIXe siècle (dépendance par rapport aux évêques du Puy) et dresse-t-il le panorama de la paroisse dans sa totalité : notices sur Artias et le hameau de Chantegraille (graille signifie « corbeau »), sur Sagnes, aux terres jadis difficiles et incultes, et Giraudon entre les monts Vallier et Gerbizou (vastes et pittoresques horizons), sur Chanoux et Preaux, Chabanoles, longtemps au pouvoir des moines de Chamalières (château, familles, histoire de M. de Surville...), Mercuret et Chanebeyre, l'usine Monet et les eaux minérales de Retournaguet...
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