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2633, "MONTPEZAT-DE-QUERCY. Sa collégiale, ses seigneurs", "Firmin Galabert", "2007, réimpression de l'ouvrage paru en 1918", "Format 14 X 20. 268 pages", "33e", "", 4, "Profondément convaincu que l'histoire - celle de Montpezat-de-Quercy en particulier - n'est pas seulement « le récit des grands coups d'épée des chevaliers à Poitiers, à Pavie et ailleurs » et de plus en plus persuadé, au fur et à mesure que ses recherches historiques et archéologiques sur le futur chef-lieu de canton et sa région (Puylaroque, Lapenche, Montfermier...) avançaient, qu'ici, avant la Révolution, le pays ne végétait pas dans l'ignorance (écoles relevant des consuls), dans la misère (prospérité agricole et commerciale, mise à mal, il est vrai par les guerres) et sous le joug d'un pouvoir tyrannique (charte de libertés accordée très tôt), l'abbé J.-A. Firmin Galabert a dressé un panorama riche et nuancé du passé de Montpezat. Au fil des événements, tous étayés par des documents, « antéhistoriques » (présence d'excavations creusées à main d'homme, vestiges gallo-romains et mérovingiens) et surtout écrits, l'auteur faire revivre Montpezat et son terroir, depuis les origines jusqu'au début du XIXe siècle : état de la population au XIIIe siècle, institutions religieuses et activités agricoles au XVe siècle, vie municipale au XVIe et personnages notables, ou encore évocation du siècle de Louis XIV à Montpezat... Naturellement, ce sont d'abord les seigneurs de la maison de Montpezat qui sont évoqués, « ressource et providence du pays », eux qui, à partir de la fin du Xe siècle, régnèrent sur ces lieux : Bernard de Montpezat, Étienne au XIIe siècle (donation au monastère de Conques), Armand et ses héritiers, Bertrand qui fréquenta les hérétiques (albigeois, vers 1233), et Arnaud dont les biens furent saisis (1250), événements à la suite desquels cette famille resta affaiblie et appauvrie par l'Inquisition... Puis, il y eut le cardinal des Prés (biographie détaillée) qui érigea l'église de la ville en collégiale, vers 1343, dont Firmin Galabert donne une description précise et retrace l'histoire ; mais la guerre de Cent Ans pesa lourdement sur le destin de la cité (XIVe-XVe siècles) et les faits d'armes furent nombreux (Guillaume des Prés), « jour et nuit on montait la garde aux portes de la ville », et, après une longue période de prospérité, la violence resurgit, sous des formes diverses, avec les combats de la Ligue, la Fronde des princes et la Révolution : baisse de la population et de l'activité économique.") document.write("CLIQUEZ ICI")