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2643, "NANTUA et BRÉNOD (Monographies des cantons de)", "Georges Debombourg", "2007, réimpression de l'ouvrage paru en 1854-1856", "Format 14 X 20. 442 pages", "52e", "", 4, "Georges Debombourg, « professeur au collège » comme son père, est venu à l'histoire locale en suivant une voie exemplaire : chargé par le préfet du département de l'Ain de classer les archives de l'arrondissement de Nantua, il ne se contenta pas d'effectuer cette tâche avec tout le soin requis, il voulut aussi lui donner un prolongement, à l'intention du public, en faisant paraître ces monographies communales sur les cantons de Nantua et de Brénod, qui représentent, en quelque sorte, la quintessence de l'histoire des lieux. Ici, en effet, peu de concessions au charme du récit et aux grands moments épiques, mais une multitude d'informations sur les 18 communes concernées et leur vie au quotidien dans ses aspects tragiques, pittoresques ou familiers. Ainsi, l'on apprend qu'Apremont vit très vite sa population augmenter (fin du XIIIe siècle) parce que le sire Humbert IV sut attirer de nouveaux colons pour financer la garnison de son château, d'où l'extension de la localité, mais aussi que l'histoire de Brénod « ne fut qu'une longue lutte avec ses voisins, les Chartreux, les seigneurs de Champdor et de Corcelles et même aussi les comtes de Savoie »... La situation de Charix, elle, était assez compliquée, puisque le sire de Thoire possédait le droit de garde, mais c'était le prieur de Nantua qui en était le seigneur immédiat. Quant à Plagne (de planities : plaine ?), ce fut longtemps un hameau dépendant de Saint-Germain-de-Joux et c'est seulement au XIXe siècle qu'il fut érigé en commune. Pour ce qui est de Chevillard, Condamine et Vieu d'Izenave, on peut difficilement parler d'existence historique propre, tant ces communes dépendaient de la chartreuse de Meyriat « qui fut tour à tour envahissante et protectrice à l'égard de leurs habitants ». Corcelles, de son côté, est une localité très ancienne, car on trouve un titre de 1042 aux termes duquel l'empereur Conrad l'inféodait et la confiait à un membre de la famille de Coligny. À Champdor, il y eut une « transaction assez curieuse » (1540) entre son curé et les habitants de Corcelles qui souhaitaient une régularisation de leurs offices selon certaines conditions... Nombreux autres renseignements sur Lantenay, Izenave, Montréal, Poizat, Lalleyriat, Les Neyrolles, Port, Géovreissiat, Brion, Saint-Martin-du-Frêne.

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