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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2653, "ARMENTIÈRES (Essai historique sur)", "l'abbé Alphonse Lamoot", "2007, réimpression de l'ouvrage paru en 1908-1910", "Format 14 X 20. 136 pages", "18e", "", 4, "À la lecture de l'ouvrage d'A. Lamoot, qui fait revivre le passé d'Armentières depuis ses origines très anciennes jusqu'à la veille de la guerre de 1870, on conçoit aisément que l'auteur se soit intéressé au destin de cette ville, dont le terroir au sol riche fut habité très tôt et qui fut, avant même l'occupation romaine un lieu d'élevage et d'échanges commerciaux, qualifié, dès les premiers siècles de notre ère de « localité importante et prospère » (Armentarium). Favorisée par la proximité de la Lys, qui fut de tout temps une voie de communication très fréquentée entre les tribus du Nord de la Gaule, la région d'Armentières connut aussi une christianisation précoce (à partir des IIe-IIIe siècles), grâce à des apôtres de la foi envoyés par Rome, dont le plus populaire fut sans doute saint Vaast, choisi comme patron vénéré d'une puissante abbaye à laquelle on donna son nom. Ainsi, dès le Xe siècle, la localité possède ses éléments constituants : le pouvoir seigneurial (château fort) et religieux (l'abbaye), les productions locales (culture et élevage, le commerce et l'industrie pour lesquels des privilèges sont accordés (fabrication des tissus).
Autre constante dans l'histoire d'Armentières et de sa région : la guerre. Outre la conquête romaine et les invasions qui suivirent la rupture du limes (Francs au Ve siècle, Normands au IXe), il y eut des démêlés entre le roi de France et le comte de Flandre (XIIIe siècle), les révoltes des Flamands contre Philippe le Bel, dont les troupes ravagèrent les bords de la Lys, « les grandes luttes » du XIVe siècle auxquelles Armentières paya un lourd tribut, l'annexion à l'Autriche (1476) à la suite du mariage de Marie de Bourgogne et de l'archiduc Maximilien (Louis XI ordonne que la ville soit « brûlée, pillé, ruinée »), puis l'annexion à l'Espagne qui conduit, une fois encore, au siège et à l'incendie de la cité (1499)... Et que dire des églises et des monastères saccagés par les calvinistes (1566), du nouveau siège de la ville (1645), « qui est sous la domination directe du roi d'Espagne » et de celui de 1667, un an avant l'annexion définitive à la France (1668 : traité d'Aix-la-Chapelle) ? Tout cela n'empêchant pas le développement commercial et industriel au fil du temps : au XIXe siècle, à Armentières, « l'industrie textile appelle d'autres industries ».
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