2670, "BESSIN (Notes historiques sur le). Tome I", "Société historique du canton de Trévières", "2007, réimpression de l'ouvrage paru en 1922", "Format 14 X 20. 192 pages", "22e", "", 4, "Il s'agit du premier tome des Notes historiques sur le Bessin, rédigé par la Société historique du canton de Trévières, qui retrace trois de leurs excursions. La première a eu lieu le 9 août 1921, organisée par le chanoine Guérin. Le Bosq-Moulin, devenu le Beau-Moulin probablement pour mettre en conformité l'orthographe et la prononciation, est la première étape. Puis, le groupe visite le château de Bernesq, sous la conduite du propriétaire. De style Renaissance, le château a probablement été élevé sur l'emplacement d'un autre plus ancien dont il est fait mention au XIVe siècle. Après une courte visite à l'église de Saint-Martin de Blagny, au moulin de la Quièze et au calvaire de Baynes, l'abbaye de Cerisy fait l'objet d'une étude approfondie. Consacrée en 1032, elle présente un intérêt primordial d'un point de vue archéologique et architectural. En 1909, lors du congrès archéologique de France, A. Rhein, archiviste paléographe, considérait que l'« abbatiale de Cerisy est la seule église conservée jusqu'à nous, qui présente en plan et en élévation, le parti le plus vaste et le plus complet qu'ait jamais adopté en France l'architecture romane normande ». Les églises du Breuil et de Saon constituent les dernières étapes de cette journée. L'excursion du 6 septembre a pour objet la visite de l'église Sainte-Honorine des Perthes, de l'église de Villiers-sur-Port, du château voisin et de l'église de Colleville. Cette église est un des monuments les plus typiques de la région, un des plus intéressants spécimens de l'architecture normande. Les similitudes de décoration qu'elle présente avec la cathédrale de Bayeux, permettent de la dater de la fin du XIIe ou de l'extrême début du XIIIe. La troisième excursion, le 21 septembre1921, est consacrée à la visite de l'église d'Engranville, du manoir de la Prairie, des ruines du château d'Engranville et du manoir de l'Ermitage ou ferme du Val. Autrefois lieu de promenades dominicales, la colline pittoresque d'Engranville n'est plus, en 1921 qu'un champ de ruines. L'église Saint-Pierre d'Engranville, désaffectée, a été sauvée de la destruction par la Société française d'Archéologie, qui, après l'avoir achetée, en assura la conservation. |
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