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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2685, "SÉGURET (Essai sur l'administration municipale, judiciaire et militaire de) suivi de Notice sur Séguret, Prébayon-Saint-Just, etc.", "Lucien Gap et A. Daniel", "2007, réimpression des ouvrages paru en 1884 et 1904", "Format 14 X 20. 178 pages", "22e", "", 4, "La richesse du passé de la commune de Séguret a poussé les auteurs de ces deux ouvrages à entreprendre des recherches très approfondies sur son organisation administrative et religieuse. Le lecteur se trouve alors plongé dans la vie quotidienne des habitants, replacée dans le contexte général du pays. Les régimes municipaux des villes de France ont longtemps révélé une fracture entre le nord (qui a subi les invasions barbares) et le sud (qui a gardé le souvenir du régime municipal des Romains). Dans le Midi, des luttes souvent sanglantes ont donné naissance à des villes libres qui, acceptant de payer certaines taxes, géraient elles-mêmes leurs affaires. A l'issue du mouvement communal, dans la seconde moitié du XIIe siècle, le sud obtint des républiques entièrement libres (comme Marseille, Arles ou Avignon), grâce aux liens commerciaux avec l'Italie ; tandis qu'au nord, les communes jurées étaient beaucoup moins puissantes. Tantôt sous la domination du pape, tantôt sous celle du comte de Toulouse, Séguret avant de choisir son rattachement à la France en 1791 bénéficiait d'un statut bien particulier que Lucien Gap nous fait découvrir avec force détails. Au cours de son histoire, la commune, au même titre que la Provence, le Dauphiné et le Comtat, subit violemment, les guerres de Religion, en particulier en 1563 (contre les protestants) et en 1578 (contre les calvinistes). Durant de nombreux siècles, la vivacité de la foi des habitants s'est manifestée par de multiples édifices religieux, des confréries florissantes et des fondations pieuses. L'abbé A. Daniel émaille ses recherches sur l'aspect architectural et spirituel de cette dévotion, de quelques anecdotes qui nous ramènent à l'incontournable querelle entre le laïque et l'ecclésiastique. Comme ce président de la commission municipale qui, à la mort de l'abbé Aymard, en 1870, décida de placer sa dépouille dans la fosse commune, décrétant qu' « il y a assez longtemps que les curés chantent ego sum ; nous sommes égaux (sic !). En conséquence le citoyen Aymard sera mis à la suite des autres défunts ».
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