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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2691, "CORBENY (Notice sur), son prieuré et le pèlerinage à saint Marcoul", "l'abbé Ledouble", "2007, réimpression de l'ouvrage paru en 1883", "Format 14 X 20. 296 pages", "36e", "", 4, "L'abbé Ledouble conclut l'avant-propos de son ouvrage ainsi : « Quant au but auquel nous aspirons, nous serons heureux si nous avons fait une œuvre agréable à nos bien aimés concitoyens, plus heureux encore si, par cette publication, nous pouvons contribuer à mieux faire connaître au dehors le tombeau de saint Marcoul, lui attirer des visiteurs de plus en plus nombreux et lui procurer ainsi quelque nouvel accroissement de gloire ». Tout au long des pages, il s'attelle à cette mission en faisant partager au lecteur l'histoire de Corbeny sur le ton vivant d'une chronique où les événements du passé sont décrits comme dans un roman. Il raconte l'histoire du prieuré en insistant sur les circonstances de sa création, de sa ruine puis de sa reconstruction, notifiant à cette occasion le pouvoir tout autant politique que spirituel de l'église et de la royauté. Mais la tâche principale que s'est donnée cet homme de foi, c'est de faire connaître saint Marcoul. Il en fait donc son personnage principal, qui par ses miracles et sa dévotion sut, de son vivant, protéger et convertir de nombreux fidèles, et connut, après sa mort, une gloire qui ne cessa de s'amplifier. Quand les religieux de Nanteuil se réfugièrent à Corbeny pour soustraire le corps de saint Marcoul à la fureur des Normands, ils firent la gloire de la commune. Le pèlerinage de tous les rois de France, le lendemain de leur sacre à Reims, pour recevoir, au tombeau de saint Marcoul, l'investiture du pouvoir de guérison sur les écrouelles a fait la notoriété de la commune pendant des siècles. L'abbé Ledouble entreprend de faire la preuve des effets de l'attouchement royal qui aurait provoqué la guérison, certes pas universelle mais suffisamment fréquente, des malades venus parfois de très loin pour bénéficier de la grâce divine. La ferveur de la foi de l'abbé et sa croyance indéfectible en la réalité de ce don, nous rappellent que cette cérémonie du toucher au cours de laquelle la phrase traditionnelle « Le roi te touche, Dieu te guérit », avait aussi le pouvoir de confirmer le droit divin dont procédait la charge du monarque.
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