2699, "SAINT-NAZAIRE (Histoire de) et la région environnante. Tome I", "Henri Moret", "2007, réimpression de l'ouvrage paru en 1925", "Format 14 X 20. 624 pages", "72e", "", 4, "Ce volume est consacré à l'histoire de la cité depuis son origine jusqu'au Consulat. L'auteur nous fait partager le fruit de ses recherches, nous présentant tour à tour, des données historiques, des anecdotes ou des légendes, des fragments de manuscrits, des extraits d'ouvrages d'historiens ou ses propres suppositions. Habitée depuis les temps les plus reculés, la région possède de nombreux vestiges qu'Henri Moret présente, multipliant les détails et apportant une analyse critique des écrits qu'ils ont occasionnés. La position privilégiée de Saint-Nazaire a permis son émergence. Les marins ont surnommé « clef de la Loire », la ligne idéale qui sépare les eaux fluviales de celles de l'océan, le détroit d'environ deux mille mètres de largeur qui existe entre les deux petits caps. À cette métaphore, on doit sans nul doute la clef qui figure sur les armes de Saint-Nazaire, surmontant une galère sous voiles. Henri Moret commente largement la soumission de la Gaule à Rome. C'est l'occasion pour lui, de rappeler la réalité du coq gaulois dressé sur ses ergots. Il viendrait en fait du calembour en langue latine : « Gallus cantat », qui pouvait se traduire indifféremment par « le Gaulois chante » (crie, se révolte) ou « le coq chante ».La ville doit son nom au martyr chrétien Nazaire, qui vécut au premier siècle. Lorsque ses reliques furent amenées dans la cité au VIe siècle, celle-ci se nommait Nœdunum. Un épisode retentissant, qui peint remarquablement ce qui se passait au cours des incursions des Bretons dans le pays nantais, s'est produit dans la commune, vers 588. Un satellite de Waroch, comte des Bretons, voulut un jour s'emparer d'un baudrier d'or, offrande d'un fidèle à saint Nazaire. L'abbé s'y opposant, prévint à plusieurs reprises le Breton, de la menace qui pèserait sur lui : « Rends honneur à Dieu et respecte le martyr, sans quoi il va t'arriver malheur ». Le voleur s'entête et part en poussant son cheval au galop. Il se fracasse alors le crâne sur le linteau du portail. Waroch, effrayé par ce miracle, combla l'église de dons. |
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