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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2716, "SAINTE-ADRESSE (Histoire du Chef de Caux et de)", "Alphonse Martin", "2008, réimpression de l'ouvrage paru en 1881", "Format 14 X 20. 254 pages", "31e", "", 4, "Auteur de soixante-sept ouvrages historiques, Alphonse Martin (1854-1930) était un membre actif de la Société havraise d'Études diverses. En choisissant Le Chef de Caux et Sainte-Adresse pour sujet, il se voit confronté à un double problème. L'engloutissement de la ville et du port ne lui permet de s'appuyer ni sur l'archéologie, ni sur les archives. D'autre part, la négligence des chroniqueurs vis-à-vis de Sainte-Adresse l'oblige à se référer essentiellement à l'état civil de la commune, heureusement très fourni. L'histoire de ces deux cités successives, si riche, lui permet cependant de proposer un ouvrage passionnant. Quand il s'attache à expliquer les secrets de son appellation, il constate que « le nom principal de cette commune a subi autant de modifications que son territoire, tandis que celui-ci s'engloutissait à moitié dans les flots, celui-là était remplacé par une dénomination tout à fait imaginaire ». La transition sera longue puisqu'il fallut plus de deux siècles pour que s'impose Sainte-Adresse. La fondation du Havre est un événement primordial pour la destinée de la commune ; dorénavant, leur histoire se lie par des faits communs ; l'un entraînant la disparition de l'autre. Ses visiteurs illustres sont nombreux. François Ier en 1544, mais aussi toute la cour, vingt ans plus tard, qui s'installe pour quelques heures dans le château du seigneur de Vitenval. Mais l'homme à qui Sainte-Adresse doit sa résurrection c'est, bien sûr, Alphonse Karr. Ce personnage haut en couleur, qui avait déjà fait la renommée d'Étretat, s'installa dans sa maison de campagne en février 1841. Dévoué à cette commune dont il fut rapidement élu conseiller municipal, il y entraîna de nombreuses célébrités grâce à l'influence dont il disposait en haut lieu et dans le monde des lettres. C'est ainsi qu'Eugène Sue vint y travailler, Mme de Girardin y mit la dernière main à sa tragédie Cléopâtre. Alexandre Dumas fils écrivit son célèbre drame Le fils naturel, dans la résidence d'Alphonse Karr, abandonnée de son propriétaire.
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