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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2736, "LAVAL (Histoire de)", "Eugène-Louis Couanier de Launay", "2008, réimpression de l'ouvrage paru en 1894", "Format 14 X 20. 596 pages", "70e", "", 4, "« Au premier chapitre de cette histoire nous avons vu les reliques d'un saint évêque se fixer par un prodige au milieu de nous. C'était un présage que dix siècles ont pu croire trompeur. Mais nous avons vu un pontife, portant le titre d'évêque de Laval, entrer à son tour dans nos murs et se fixer parmi nous, où sa présence est le gage de tout un nouvel avenir. » Alors que l'auteur est sur le point d'achever son ouvrage, la nouvelle de l'érection de la ville en siège épiscopal devient « le couronnement de cette histoire ». Une nouvelle ère démarre ; une autre histoire commence. Celle dont il témoigne dans son livre met à l'honneur des personnages dont la bravoure, l'habileté politique ou la foi ont guidé les actions. L'auteur nous décrit leurs faits d'armes, leurs dons généreux aux ordres religieux, leur abnégation et leur disponibilité pour secourir les nécessiteux, leur compétence dans l'exercice de leur métier, leur clairvoyance en politique, la noblesse de leurs sentiments et leur grandeur d'âme. Son admiration est sans borne. Il cite, par exemple, Guy VII qui suivit saint Louis en croisade et dont le courage fut célébré dans un poème héroïque. Il raconte aussi les débuts d'un enfant du pays, Ambroise Paré. Parce que l'huile bouillante dont on se servait pour cautériser les plaies faites par les armes à feu manquait, il osa employer « un digestif fait de jaunes d'œufs, huile rosat et térébenthine ». Devant le succès de son traitement, il se jura de ne plus jamais cruellement brûler les pauvres blessés à l'arquebuse. L'auteur évoque, dans un autre registre, le personnage de Bigeon de Villeminseul, jeune homme qui se fit « remarquer comme mauvaise tête, blasphémateur, et peu délicat au jeu ». Condamné à mort après le meurtre du receveur des aides Paulmier d'Orgemont, il sauvera in extremis son âme, grâce à la bonté du curé Fréard. Fervent catholique, l'auteur ne ménage pas ses mots pour exprimer tout le mal qu'il pense des agissements des protestants pendant les guerres de Religion. À l'heure de la Révolution, il rend hommage aux Lavallois qui vivaient dans une harmonie sociale où chacun avait sa place. Si les meneurs sont arrivés cependant à mobiliser quelques révoltés, « la plupart des hommes qui se rendirent tristement célèbres à cette époque n'étaient pas nés à Laval ».
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