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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2744, "BUCY-LE-LONG (Notes pour servir à l'histoire de). 1634-1815", "Félix Brun", "2008, réimpression de l'ouvrage paru en 1900", "Format 14 X 20. 142 pages", "18e", "", 4, "R. F. Brun a compulsé les registres d'état civil pour composer un ouvrage dont la richesse est agrémentée des souvenirs qu'il a pu recueillir auprès des aînés de la commune. Il présente à la fois des faits historiques et des anecdotes de la vie quotidienne. Le lecteur apprendra ainsi que le transfert du cimetière ne se fit pas sans difficulté. Quand, en 1808, les morts durent être enterrés dans un terrain hors du village, les habitants, refusant de délaisser les jardins de l'église, n'hésitaient pas à exhumer les corps pendant la nuit pour les emmener vers l'ancien cimetière. Une arrestation collective, à l'issue de la messe, mit fin à ces agissements. L'instruction à Bucy aux heures de la Révolution met en lumière deux personnalités : les sœurs Rétéré et Lollier. C'est l'occasion pour l'auteur, avec une certaine ironie, de rendre hommage à l'intelligence et à la générosité confrontées à un pouvoir administratif obtus. Il s'émeut également de la pérennité des noms de famille de la commune. Citant par exemple, les Pestel, les Leclère, les Tassin, il voit dans cette perpétuité des noms (dont certains laissent une trace depuis 1351), « quelque chose qui ressemble à de la noblesse ». R. F. Brun évoque aussi les Simon de Bucy, famille absente des registres de la commune aux XVIIe et XVIIIe siècles, mais qui a su honorer la commune dans les siècles antérieurs. Il relate aussi l'histoire de l'ermite Bertrand, personnage digne d'un roman. « Quelque opinion définitive que l'on doive se faire de Bertrand (), il faut convenir, que par ses aventures au moins, l'ermite du Gué-Brûlé vaut bien un peu de curiosité ». De la période dont traite l'ouvrage, l'événement le plus marquant se situe en février et mars 1814. L'invasion des Prussiens en février a fait fuir les habitants. L'auteur reproduit la proclamation étonnamment pacifiste d'un officier prussien qui, n'ayant trouvé personne à qui parler, écrivit sur le missel, dans l'église : « Nous ne sommes point les ennemis de la nation française, mais ceux de votre gouvernement. Revenez donc, habitants paisibles de ce village, et vivez avec nous comme des frères ; qu'aucune différence de religion ne nous sépare parce que nous adorons tous le même Être suprême ».
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