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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2745, "COËVRONS (A travers LES)", "Armand Dagnet", "2008, réimpression de l'ouvrage paru en 1907-1929", "Format 14 X 20. 296 pages", "38e", "", 4, "Tout l'esprit du livre d'Amand Dagnet est contenu dans les lignes suivantes : « Ô profanes au rire sceptique, ne méprisez pas ces douces et reposantes choses : les souvenirs du passé. Et si vous ne comprenez plus les bonnes vieilles conteuses du coin du feu, respectez au moins leurs paroles. Et puis, éliminez de l'histoire tous les détails ; et l'histoire ne sera plus qu'une prose fastidieuse. Enlevez de même à l'histoire locale tous ces riens qui vont à l'imagination et au cœur, que restera-t-il alors de l'histoire locale ? » La grande tendresse que l'auteur porte à la région des Coëvrons et aux ancêtres qui en restituent l'âme, illumine son ouvrage. Il défend ardemment sa conception de l'histoire inscrite dans le patrimoine et la mémoire collective. « Je n'ai pas, dit-il, la prétention de faire ici un travail d'érudition ; mais j'ai cependant conscience que ma modeste glane ne sera pas inutile aux savants qui viendront après moi. Je crois même avec les adeptes toujours plus nombreux du folklore, qu'aux froides archives des mairies et des préfectures il deviendra nécessaire de joindre ces recherches qui sont les Archives orales populaires. » Ce sont donc toutes les légendes, coutumes et croyances populaires qu'il rapporte, tour à tour instruisant, attendrissant ou amusant le lecteur. Nul n'est besoin d'avoir un lien quelconque avec les lieux visités pour apprécier la lecture de cet ouvrage qui nous emmène sans cesse dans les coulisses du temps. « Le but de mes Promenades (...) a été de noter le plus grand nombre possible de souvenirs du passé, souvenirs matériels comme souvenirs traditionnels ». Les personnages sont hauts en couleur et les faits souvent surprenants. On apprend ainsi que, par un concours de circonstances particulières, le parrain de Victor Hugo était Evronnais. Un peu à la manière d'une chronique qui rapporterait au jour le jour la vie d'un village, on suit quelques figures typiques au fil de leurs aventures. Le lecteur fera ainsi la connaissance, par exemple, du « dragon de Vertu », institutrice ainsi surnommée par M. le curé Provost, de demoiselle Lolotte ou encore de l'incorrigible farceur Petitbois dont les facéties se prolongèrent jusque sur son lit de mort.
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