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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2747, "VOUVRAY (Monographie de la commune de) et son vignoble", "Auguste Chauvigné", "2008, réimpression de l'ouvrage paru en 1909", "Format 14 X 20. 230 pages", "28e", "", 4, "En mettant en épigraphe la citation de Strabon qui s'adressait à l'origine à l'ensemble de la Gaule : « La main de la Providence paraît se trahir dans ce merveilleux ensemble qu'on prendrait volontiers pour l'œuvre de la réflexion et du calcul, et non pour l'effet du hasard », Auguste Chauvigné donne la mesure de sa passion pour cette contrée. « Aucune région ne peut offrir un accord aussi parfait, une harmonie aussi grande dans la configuration de son sol pour favoriser son développement », déclare-t-il. Le vignoble est, bien sûr, au cœur de son ouvrage. Quand il entreprend l'histoire de ses cépages, c'est Rabelais, « le guide sûr en toutes choses » qu'il cite : « pineaulz, fiers, muscadeaulz, bicanes, foyards, francs-aubiers et chenins ». Ses recherches approfondies lui permettent de fournir une multitude d'informations qui décrivent l'évolution de la commune dans tous les aspects de la vie quotidienne. Le lecteur apprendra aussi bien les différentes méthodes de culture, que l'évolution des salaires, des frais d'exploitation et du rendement. Les explications sont concrètes, les statistiques, très nombreuses, allant du prix des denrées de base ou de l'habillement aux plus-values des terres. Auguste Chauvigné évoque les difficultés des exploitants à trouver une main-d'œuvre toujours plus rare. Il analyse l'évolution de la démographie, des mariages, des professions exercées dans la commune, les écarts entre les différentes classes sociales, leur mode de vie et leurs attentes. Ces aspirations différentes tendent à creuser un fossé toujours plus grand, dont la responsabilité incombe à tous mais qui pourrait mettre en péril l'avenir. Et si l'auteur semblait à la fin de 1907 relativement optimiste pour une profession toujours menacée : « Nous ne pensons pas que le Pactole passera par la bourse des viticulteurs, mais nous sommes certain que l'aisance renaîtra, en attendant des jours plus fortunés, dont la population de Vouvray est si digne, dans un avenir prochain, successeur d'un aussi grand passé », il pousse un véritable cri d'alarme en mars 1909 : « Le viticulteur est à bout de patience et de forces, on lui doit aide et protection ».
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