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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2756, "FOURAS et ses environs", "Antoine Duplais des Touches", "2008, réimpression de l'ouvrage paru en 1910", "Format 14 X 20. 332 pages", "42e", "", 4, "Le livre d'Antoine Duplais des Touches, publié après sa mort, est illustré de très nombreux dessins, plans et cartes qui, pour la plupart, émanent de l'auteur. Le lecteur bénéficie ainsi d'une vision très précise des sites étudiés mais il peut aussi percevoir la façon dont l'artiste appréhende ce qu'a été le passé de la commune. Celui-ci défend ardemment ses convictions sur les phases parfois obscures de l'histoire. Ainsi, quand il évoque la légende de la ville Blanche, cette ville qui aurait été engloutie après avoir défié César, dont le trésor fut mis à l'abri, mais dont la quasi-totalité des défenseurs furent tués ou faits prisonniers, c'est pour rendre hommage à la capacité des habitants à résister sans relâche à l'ennemi. « En résumé, quelle que soit l'histoire de ces temps sans archives, on peut affirmer qu'il y a eu, vers le promontoire de Fouras, une grande ville des Santons (...) Qui sait si les tombes de Charras, surnommées tombes romaines, n'ont pas renfermé les cendres des derniers amis de Vercingétorix ? ». Autre fait marquant lié à la commune, l'embarquement de Napoléon pour l'île d'Aix, le 8 juillet 1815, eut lieu à Fouras. Celui-ci se fit « à dos d'hommes, ajoute la tradition populaire, car il n'y avait pas assez d'eau pour que les baleinières aient pu accoster le rivage : le marin qui porta Napoléon sur ses épaules était un nommé Baud, ancêtre d'une famille de Fouras. » « Le vaincu de Waterloo » fut acclamé par une foule qui couvrait tout le rivage, depuis les rochers de la Grand'Plante et du Terrier jusqu'au sommet des batteries de la forteresse. Antoine Duplais des Touches convie le lecteur à visiter la maison historique de l'île d'Aix et lui révèle les propos échangés lors du dernier conseil mené par Napoléon et le projet d'un séjour en Amérique. Son admiration pour l'Empereur est sans ambiguïté ; il regrette l'absence d'acte officiel relatant son passage à Fouras : « Une pierre commémorative, placée au port de La Coue, ne serait pas superflue ! » Mais quand il décrit la ville moderne, son souci du détail ne l'empêche pas de faire preuve d'un humour certain, en particulier pour nous conter la légende de la Lune.
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