2757, "TOURS (Les rues de). Notes et renseignements sur les rues, places et boulevards de la ville", "L.-A. Bosseboeuf", "2008, réimpression de l'ouvrage paru en 1888", "Format 14 X 20. 148 pages", "18e", "", 4, "En choisissant de raconter l'histoire de Tours à travers ses rues, l'auteur propose au lecteur une mosaïque passionnante de personnages et de faits qui sont autant d'instantanés dans le passé si riche de cette cité. « L'histoire des rues, des places et des boulevards d'une cité, est l'histoire de la ville elle-même. C'est comme un miroir dans lequel se reflète le passé tout entier : idées, personnages, événements, traditions et souvenirs. Dans leur forme, leur disposition, leur caractère, leurs monuments et leurs noms, on est sûr de trouver l'image fidèle de la fondation et des développements de la cité », affirme-t-il. Son évolution sur quatre époques différentes a laissé les traces de quatre enceintes, édifiées aux Ve, Xe, XIVe et XVIIe siècles. Non seulement la structure des rues en a été marquée, mais surtout leur désignation en demeure le témoin le plus éloquent. Ainsi, le nom des rues est parfois emprunté à des personnages célèbres dans les armes, la politique, les arts, la littérature, les sciences ou l'industrie, comme Balzac, Néricault-Destouches, Descartes ou Ronsard. Parfois, ils émanent de monuments civils ou religieux, comme pour les rues de la Préfecture ou du Petit-Saint-Martin ; d'autres fois encore, ils rappellent des événements imprimés dans la mémoire collective, comme les rues de la Californie, de Constantine ou de Sébastopol. Ces noms peuvent aussi évoquer des personnages plus ou moins célèbres qui ont habité les lieux, comme la rue Fouquet, des Joulins ou des Haies. Enfin, ils peuvent être liés aux enseignes qui pendaient devant certaines maisons, comme les rues du Cygne ou du Godet, ou à certains détails topographiques, comme les rues du Rempart, du Belvédère ou du Vivier. La petite et la grande histoire se mêlent intimement pour mener cette étude onomastique. On apprend ainsi comment la rue de la Riche doit son nom à l'église paroissiale nommée un temps Notre-Dame-la-Pauvre. En retraçant l'évolution de tous ces noms, témoins des événements ou des engouements d'une époque, L.-A. Bossebœuf nous dévoile l'âme de la ville de Tours, révélant ses racines les plus profondes et mettant en avant son aptitude à s'adapter au temps qui passe. |