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2774, "RETZ (Promenades dans la forêt de)", "Alexandre Michaux", "2008, réimpression de l'ouvrage paru en 1879", "Format 14 X 20. 284 pages", "34e", "", 4, "L'auteur s'est fixé pour but de dévoiler l'histoire de Villers-Cotterêts et de ses proches environs, au détour d'un dialogue, d'un détail topographique, d'un site ou encore d'une légende ou d'une anecdote. Les acteurs du périple qu'il retrace sont deux jeunes hommes : Henri, le scientifique et Félix, le passionné de fictions mythologiques. Ces deux amis au caractère aussi complémentaire que leur érudition, nous font partager leur découverte des paysages et de l'architecture mais aussi des coutumes et des croyances des habitants de la région. Au cours de leurs pérégrinations, ils rencontrent de nombreux personnages et les propos qu'ils échangent sont autant d'éléments pour reconstituer la petite et la grande histoire. Ils apprennent comment François Ier alimenta le château en eau, découvrent les nombreux vestiges d'un village gallo-romain, surprennent les paysans ramassant la faine pour en faire de l'huile destinée à leur consommation personnelle et à la vente, ou encore écoutent les raisons de la présence des reliques de sainte Clotilde, épouse de Clovis, dans l'église de Vivières. La rencontre de deux jeunes femmes emportant un peu d'eau de la fontaine dédiée à la sainte est aussi l'occasion de raconter la légende de la colombe emportant au ciel sa chevelure, qui est à l'origine d'une dévotion à la fontaine qui semble marquer très fortement les esprits de la gent féminine. Les jeunes hommes font aussi la connaissance d'un mendiant, fils d'un riche cultivateur et dont le destin tragique révèle la condition précaire des soldats et des paysans. Si l'auteur conte avec légèreté la légende de Puiseux, son ouvrage prend des dimensions de roman fantastique pour relater celle de l'homme-loup, qui débuta en 1556 pour se terminer quinze ans plus tard. Enfin, Alexandre Michaux rend un vibrant hommage à Alexandre Dumas dont il admire tout à la fois l'esprit : « En le lisant ou en l'écoutant, on était ébloui, fasciné, subjugué par ce feu d'artifice incessant ! », le génie littéraire : « le roi des romanciers, le dieu du drame » et les qualités de cœur : « généreux, bon, excellent, toujours prêt à obliger ».

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