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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2777, "SAINT-DIER-D'AUVERGNE et les communes environnantes", "A. Achard et A. Tartière", "2008, réimpression de l'ouvrage paru en 1901", "Format 14 X 20. 134 pages", "20e", "", 4, "Les deux auteurs ont allié leurs connaissances pour proposer une monographie très complète de Saint-Dier d' Auvergne, abordant tous les aspects de la vie et de l'histoire de la commune. A. Tartière donne, en particulier, des statistiques sur la population qui apportent des renseignements aussi précis que pittoresques. Un recensement effectué en 1826 répartit les chefs de famille en fonction de leur activité ; on apprend ainsi qu'il y avait, entre autres, 281 cultivateurs pour 8 aubergistes, cabaretiers ou cafetiers, 1 bourgeois sans profession, 2 insensés et 55 hommes et femmes goitreux. Les causes et les conséquences de la dépopulation font l'objet d'une analyse très personnelle de l'auteur. L'évolution des mœurs et des aspirations de chacun détermine un changement dans les aspects les plus concrets de la vie, comme le mode d'alimentation, ou encore, la structure des habitations, où l'hygiène et la recherche du confort prennent une place plus importante. A. Tartière y voit, aussi, une explication à l'augmentation de la consommation d'alcool et à une tendance, pour les femmes, à subir l'influence de la mode, qui lui paraît souvent de mauvais goût. Les conditions de travail changent également. L'évolution de l'outillage - l'auteur nous explique cependant la méfiance des cultivateurs vis-à-vis de la charrue - a modifié aussi les cultures, le blé et le froment détrônant le seigle. A. Achard, quant à lui, recrée l'atmosphère du couvent, décrivant tour à tour l'architecture, les revenus et la vie quotidienne. Ses recherches pour inventorier toutes les charges et tous les devoirs qui pesaient sur les paysans, en particulier, permettent une reconstitution précise de leurs conditions de vie. Son étude des familles est également une source d'information précieuse, en particulier, grâce à la signification étymologique de chacun des noms. L'auteur évoque également « la pique », qui a longtemps fait la mauvaise réputation du pays : « Le dimanche se tenait le marché aux faux certificats. Pour une somme minime, le piqueur se procurait un papier revêtu de signature et de sceaux ayant caractère officiel, et où il était représenté comme la victime des plus tristes calamités, afin d'apitoyer les personnes généreuses ».
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