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2786, "LOURCHES (Histoire de la ville de)", "l'abbé Anthime Gavelle", "2008, réimpression de l'ouvrage paru en 1901", "Format 14 X 20. 208 pages", "25e", "", 4, "Anthime Gavelle rend ici un vibrant hommage à Charles Mathieu et à sa famille. La raison même de la publication de ce livre est l'inauguration d'une statue en l'honneur du fondateur de la Compagnie des Mines de Douchy. Mais l'auteur est guidé aussi par son attachement à la commune, qui semble à la mesure de l'accueil que la population lui fit à son arrivée en 1898 ; accueil qu'il évoque avec une grande émotion teintée de fierté, voire même d'orgueil. Il retrace l'histoire de la ville à travers les siècles mais son dessein est surtout de faire connaître au lecteur son évolution fulgurante et sa physionomie telle qu'elle apparaît au quotidien. Au fil des pages, il rend compte de toutes les améliorations dont les habitants peuvent bénéficier, faisant l'éloge de tous ceux, qui, à titre professionnel ou bénévole, se dévouent aux autres. Il témoigne, dans ce contexte, de la solidarité et du respect qui règne entre les individus à tous les échelons de la société, instituant des progrès, non pas en modifiant les habitudes de chacun mais en s'évertuant simplement à apporter un plus grand confort. Cherchant constamment à mettre l'homme au centre de ses écrits, dans un même temps il honore la mémoire de quelques héros ordinaires dont la ville peut être fière. Il en est ainsi de Léonce Lannoy, médaillé à deux reprises, alors qu'il n'était qu'adolescent, pour ses actes de sauvetage, et volontaire pour l'expédition de Madagascar qui lui fut fatale. Révélateur de la cohésion de la population, l'office funèbre célébré à sa mémoire rassembla trois mille personnes. En homme d'église, guide spirituel de ses fidèles, l'abbé Gavelle reproduit l'allocution passionnée qu'il prononça à l'occasion du départ des conscrits, les exhortant à se comporter au combat comme dans la vie : « Si vous reculez dans la lutte, vous êtes perdus ; si vous marchez en avant, vous êtes vainqueurs ». Les festivités lors de l'inauguration de la statue de Charles Mathieu furent émaillées de discours savants et poignants. L'hommage le plus révélateur de la reconnaissance incommensurable de la population, vint d'un modeste poète mineur, qui déclama, au milieu d'un silence religieux, une pièce en vers résolument patoisante.

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