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2789, "COUZE (LA) (Dans la vallée de). Vallées du Chambon et du Pavin", "Emile Roux-Parassac", "2009, réimpression de l'ouvrage paru en 1910", "Format 14 X 20. 256 pages", "32e", "", 4, "Emile Roux-Parassac nous fait découvrir le moindre recoin de la vallée de la Couze avec une sensibilité toute poétique. Il met son art au service de sites dont il admire la beauté, l'histoire ou encore, la personnalité des habitants, leurs valeurs et leurs mœurs. « Que de merveilles insoupçonnées, d'heures délicieuses à vivre… » Avec emphase, il raconte les éruptions volcaniques qui bouleversèrent la physionomie des paysages. Avec enthousiasme, il évoque l'Auvergne comme le noyau géologique de la France mais aussi comme le lieu de son unité politique. Grâce à la richesse de son passé, la région lui paraît l'endroit idéal pour étudier « la généalogie de l'homme ». Il rend un vibrant hommage aux montagnards. Sa description bucolique de leur habitat et de leurs mœurs met l'accent sur la rudesse de leur existence mais aussi sur l'amour profond qu'ils ont de la terre. L'auteur remet ainsi en cause l'échelle de nos valeurs. « Les palais qui mirent leurs tourelles d'or dans les fleuves ont moins de grandeur que le pauvre buron au chaume tailladé par l'ouragan, paré de mousse, assis dans le calme de l'alpage. Une villégiature au milieu de nos bergers serait une cure de sagesse ». Si son ouvrage s'appuie sur d'importantes données historiques, Emile Roux-Parassac conte également des légendes passionnantes. Quelques-unes tendent à expliquer de manière anecdotique certaines particularités du paysage ; d'autres illustrent des croyances parfois naïves ; d'autres encore sont axées sur la sauvegarde des valeurs morales. Il en est ainsi du « Saut de la pucelle ». Si sa vertu valut à la jeune fille une aide céleste dans un premier temps, sa vanité fut la cause de son trépas. Parce qu'il ne faut jamais tenter Dieu et les saints du paradis, l'onde de la source de la Pucelle conserve à jamais le goût amer de ses larmes.

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