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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2800, "BRANGES (Notice historique sur la commune de)", "Bernard Gaspard", "2009, réimpression de l'ouvrage paru en 1883", "Format 20 X 30. 104 pages", "15e", "", 4, "L'ouvrage de B. Gaspard révèle la richesse du passé de Branges, victime de Craon, général de Louis XI, qui incendia et détruisit le château et le bourg, en 1478, puis du système de centralisation administrative qui annihila son importance au profit de la commune, de Louhans, jusque-là bien plus petite. Il lui rend ainsi justice, abordant tous les aspects qui permettent de reconstituer son histoire aussi bien que la vie quotidienne de ses habitants. L'auteur ne cache pas sa passion pour l'église menacée de démolition, qu'il considère comme « la plus remarquable et la plus monumentale de la Bresse chalonnaise, depuis Saint-Marcel à Cuiseaux » et qu'il fait découvrir au lecteur, dans le moindre détail. Il évoque, à cette occasion, le repositoire antique, destiné autrefois à recevoir et conserver le Saint-Sacrement, objet que l'on découvre dans de très rares édifices. Il explique aussi que le curé de Branges prenait le titre d'archiprêtre, exerçant une autorité sur onze cures et bénéficiant à ce titre de certains droits. Il percevait, par exemple, toutes les oblations pendant la vacance d'une cure, et recueillait « le lit du curé défunt ou sortant, garni d'une paire de draps, d'une couverture, d'un oreiller et d'un bonnet de nuit ». Quand il évoque l'affranchissement de la mainmorte, des corvées et autres droits féodaux, en 1256, B. Gaspard s'interroge sur les motivations profondes de Ponce de Cuiseaux III : bonté d'âme et philanthropie ou contrainte et calcul ? En accordant des privilèges aux habitants des bourgs de Branges (créant ainsi des bourgeois et des francs-bourgeois), le sire divisa, en fait, la commune en deux parties, l'une libre, la Franchise, et l'autre mainmortable, la Terre-Plaine. Les charges seigneuriales continuèrent à peser lourdement sur une partie de la population, même si l'auteur conteste la réalité de l'obligation qu'auraient eue les habitants de battre l'eau dans les fossés du château pour empêcher les grenouilles de coasser, pour le repos de la châtelaine en couches. En ce qui concerne les règlements de police, il juge « sage » que le boulanger qui ne vendait pas de pain de bonne qualité soit sévèrement admonesté à l'église et son pain, distribué aux pauvres.
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