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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2809, "CHATTE (Notes historiques sur)", "Auguste Favot", "2009, réimpression de l'ouvrage paru en 1922", "Format 14 X 20. 186 pages", "23e", "", 4, "Avec le souci constant d'être clair et complet, Auguste Favot a rassemblé tous les éléments qui lui ont permis de reconstituer le déroulement des événements nationaux ou locaux liés à l'histoire de Chatte. Il analyse le comportement des Chattois face aux guerres de Religion ou à la Révolution sans négliger la répercussion de certains faits divers sur la population. Il étudie l'organisation du régime municipal dans les campagnes, rendant ainsi compte du quotidien des habitants, comme par exemple l'élection du garde champêtre, qui ne sut mobiliser que neuf électeurs. Grâce aux Mémoires d'Eustache Piémond, notaire royal originaire de la commune voisine de Saint-Antoine, qui nota tous les événements dont il fut témoin de 1572 à 1608, Auguste Favot reconstitue le quotidien des habitants durant cette période difficile. Théâtre des nombreux combats entre huguenots et catholiques, la région « devint une arène dans laquelle des soldats de tous les partis promenaient tour à tour le fer et le feu ». Il explique comment, très vite, les dissidences de dogmes et les divisions confessionnelles furent pour peu de choses dans ces guerres dont les combattants pillaient sans relâche les paysans qui, incertains du lendemain, n'ensemençaient plus et fuyaient dans les bois. Il raconte la misère et la famine si insupportables. Il en vient même à considérer que, heureusement, « la peste faisait diminuer rapidement la population et contribuait ainsi dans une certaine mesure, à adoucir les souffrances de la faim ». L'auteur reproduit les statistiques de l'année 1789, nous apprenant que sur 1717 habitants, 180 étaient propriétaires, 40 mendiants, aucun n'était rentier, 50 personnes savaient lire et écrire, mais aussi que le maire se plaignait du nombre excessif de cabarets, demandant qu'on les frappe d'une taxe de 400 livres au profit des pauvres. Ces pauvres qui, un siècle plus tôt se présentaient peut-être un peu trop nombreux à la porte du prieuré pour récupérer l'aumône qui leur était due, entraînant une plainte des jésuites.
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