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2821, "MANDEURE (Recherches historiques sur la ville, la principauté et la république de) - Tome I", "l'abbé Bouchey", "2009, réimpression de l'ouvrage paru en 1862", "Format 14 X 20. 414 pages", "48e", "", 4, "Dans le premier volume, l'abbé Bouchey retrace l'histoire de Mandeure jusqu'à la fin du XVe siècle. Jusqu'au Xe siècle, la ville connaît un destin prodigieux. Sa position géographique favorise grandement le développement du commerce. Grâce au Doubs et à la route militaire reliant le Rhône au Rhin, Rome envoie ses marchandises, ses légions, ses richesses et sa civilisation. La vieille cité celtique se transforme en une ville romaine importante et éclatante. Comme les plus grandes agglomérations de l'empire, elle a ses aqueducs, ses bains, son théâtre, ses temples, ses cimetières, ses palais grandioses. Trois ponts permettent son élargissement sur les deux rives du fleuve, où vit une population de plus en plus nombreuse. Mais le luxe et le confort se confondent rapidement avec le relâchement des mœurs et la débauche ; le sort de Mandeure est inexorablement lié à la décadence de la fortune romaine. La ville, fragilisée par la proximité du Rhin, est une des premières proies des Barbares. Les peuples du Nord ne vont cesser, dorénavant, d'attaquer la frontière que les forteresses ne sauront défendre. L'abbé Bouchey y voit la main de Dieu qui « poussait les hordes barbares à le venger d'un peuple qui avait comblé la mesure de ses crimes par son orgueil, par ses dissolutions, par le supplice de son Christ et de douze millions de martyrs ». Une terrible invasion en l'an 275 provoque la chute de l'antique cité romaine d'Epomanduodurum, laissant « l'impérissable souvenir du vain éclat de la gloire humaine et la terreur des jugements de Dieu ! » L'arrivée des Bourguignons la transformera en petite ville fortifiée, puis les rois francs en feront le chef-lieu du comté d'Elsgau. Mandeure deviendra alors une des résidences des comtes, accueillera les assemblées générales du canton et les plaids de la justice, avant que le fer et le feu des Hongrois ne la réduise à tout jamais à une petite bourgade. Son histoire ne s'arrête cependant pas là ; par ses souverains, sa constitution et ses libertés, le village connaîtra jusqu'à la fin du XVIIIe< :SUP> siècle, un destin hors du commun.

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