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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2833, "MÂCON (A travers). Ses rues, ses monuments", "Léonce Lex", "2009, réimpression de l'ouvrage paru en 1913", "Format 14 X 20. 136 pages", "18e", "", 4, "Léonce Lex retranscrit, ici, trois conférences qu'il donna entre 1911 et 1913, sur la ville de Mâcon. Grâce à un ton particulièrement alerte et spontané, il nous fait partager sa connaissance parfaite de la ville à la manière d'un guide qui, au détour d'une rue ou d'un monument, se souvient d'une anecdote pittoresque et souvent amusante. Il découvre les œuvres architecturales de la ville, passées ou présentes et les grands événements qui ont modifié leur apparence. Mais ce sont surtout les hommes, célèbres ou anonymes qui sont au cœur de sa narration. L'auteur raconte le destin fabuleux de certains personnages, comme Joseph Dombey qui fut un des plus célèbres voyageurs et botanistes de la fin du XVIIIe siècle. Envoyé par Turgot au Pérou, en 1776, à la recherche de plantes utiles qui pourraient s'acclimater en France, il en revint au bout de huit ans, avec soixante-dix-huit caisses qui furent toutes confisquées par le gouvernement espagnol. Quelques années plus tard, il connut une fin tragique au cours d'une mission que lui avait confiée le Comité de Salut public, aux États-Unis. Parmi les enfants du pays, Léonce Lex évoque Lamartine, bien sûr, mais aussi Claude-Philibert Barthelot de Rambuteau, dont l'histoire fut intimement liée à celle de la ville et de la France durant un demi-siècle. Il rend hommage à l'âme généreuse et à la grande intelligence de Jean-Adrien Bigonnet qui, révolutionnaire convaincu, s'opposa directement à Bonaparte et qui, alors qu'il était maire de Mâcon, sut accorder sa clémence à un perruquier nommé Curvat, dont la ruine provoquée par la fuite des têtes d'aristocrates, avait quelque peu exalté l'esprit. La ville a connu aussi un nombre impressionnant de visiteurs, parmi lesquels, Napoléon à son retour de l'Île d'Elbe ou encore, le premier ambassadeur permanent de Turquie qui fut au cœur de toutes sortes de cérémonies, banquets et autres discours et festivités qui vinrent à bout de sa résistance. Léonce Lex n'oublie pas la population plus anonyme. Il évoque avec tendresse mais aussi avec tout l'intérêt qu'il mérite le langage populaire et les caractéristiques du patois mâconnais. Son érudition lui permet aussi d'illustrer ses propos, de nombreuses citations, dans le souci constant de captiver et de distraire son auditoire et ses lecteurs.
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