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2840, "BRACQUEMONT (Histoire de la paroisse deà depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours", "l'abbé Ricouard", "2009, réimpression de l'ouvrage paru en 1894", "Format 14 X 20. 194 pages", "30e", "", 4, "Le passé de Bracquemont est évoqué à travers les événements qui ont marqué son destin mais aussi à travers tous les personnages qui ont joué un rôle particulier : sires, hommes d'église, marins ou simples habitants. Les invasions et les guerres ont considérablement modifié la physionomie de la commune, au fil des siècles. L'auteur répertorie, par exemple, les causes de son changement profond à l'issue de la domination des Anglais. Les anciennes familles nobles, appauvries ou éteintes par les guerres désastreuses, cédèrent leur place à de nouvelles qui acquirent leur titre avec leur fortune constituée grâce à la découverte des mines d'or du Nouveau Monde qui déprécia les monnaies. En même temps que la perte de valeur des biens et l'abaissement des salaires modifiaient rapidement les conditions de vie, les bouleversements du climat et la transformation du relief de la côte provoquaient la disparition des vignes. C'est tout le pays de Caux qui se retrouva dévasté et ruiné, les chemins publics étant recouverts de broussailles et les oiseaux, même, ayant quitté ce lieu désertique. Les habitants, attirés par les franchises et les libertés, s'établirent en grand nombre à Dieppe qui ouvrait ses portes à ses voisins et fournissait de grands profits aux marins. Même si la suppression des pêcheries au XIXe siècle, provoqua leur disparition, la commune fut longtemps fière de la vaillance de ses hommes qui se manifesta de tout temps, au cours des guerres maritimes, dans les voyages au long cours et sur les bancs de Terre-Neuve, pour la pêche à la morue. L'abbé Ricouard rapporte aussi les coutumes, si présentes sur ce territoire. Il raconte, en particulier, celle des Brandons qui avait pour but d'éloigner les taupes et les mulots, en allumant des feux dans les champs, le soir du premier dimanche de Carême. Il fait aussi une large place aux légendes, exploitées par les contrebandiers qui voyaient là un moyen de profiter de la terreur des habitants, et favorisées par la crédulité des marins dont le courage en mer n'avait d'équivalent que leur appréhension face aux fantômes et aux génies malfaisants.

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