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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

2845, "PAVILLY", "G. Bouchez et P. Quesnay", "2009, réimpression de l'ouvrage paru en 1900", "Format 14 X 20. 226 pages", "28e", "", 4, "Rédigée par deux auteurs, cette histoire de Pavilly bénéficie de deux éclairages différents, l'un complétant l'autre. La première partie retrace chronologiquement les événements qui ont écrit le destin de la commune. La seconde, reprend les thèmes les plus marquants de son histoire et raconte leur évolution au fil des siècles, rapporte des anecdotes pittoresques ou dresse le portrait de quelques fortes personnalités. G. Bouchez rappelle à quel point la fondation des monastères revêtait un intérêt essentiel pour la survie d'une contrée, en réunissant « sous l'austère discipline monastique ces troupeaux d'hommes qui convertirent les solitudes agrestes en plaines fécondes et salubres ». Il raconte aussi la destinée de sainte Austreberthe qui, fuyant un mariage imposé, reçut le voile et fut appelée quelques années plus tard pour diriger l'abbaye de Pavilly ; ou celle de sainte Julienne qui, malgré sa pauvreté, sut se faire accepter au sein de l'abbaye et devint une gloire de Pavilly. Le village subit la guerre de Cent Ans, fut détruit par Charles le Téméraire et souffrit des guerres de Religion, avant de connaître un siècle de paix. Peu avant la Révolution, les pauvres étaient redevables d'un nombre considérable de dîmes, sur les récoltes, le croit des animaux, les fruits. Certaines de ces redevances étaient plus légères. En échange du droit de pâture, par exemple, une famille offrait annuellement à son propriétaire un cochon soigneusement enrubanné et fleuri, suivi par le cortège de la plupart des habitants. Parmi les destinées singulières, Paul Quesnay n'oublie pas celle de la cloche de la chapelle qui fut transportée à la filature pour faciliter l'appel des ouvriers, avant de finir sa carrière comme vase à fleurs. Il rend hommage à Marie Duval, la nourrice de Pavilly, qui exécuta la tâche de cent quarante-huit mères en élevant leurs enfants pour elles, pendant cinquante années d'abnégation et de compétence, cinq enfants seulement ayant péri entre ses mains. Il évoque aussi le destin de l'écrivain prolixe et parfois censuré, J.-S. Quesné, dont le plus grand drame fut de se prénommer Jacques-Salbigoton, ce deuxième vocable qui résonnait à son oreille comme un sarcasme, voire comme une injure, lui venant de sa marraine à qui il voua une haine éternelle.
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