373, "LUSSAC-EN-SAINTONGE (Histoire de)", "M. La Morinerie", "1990, réimpression de l'ouvrage paru en 1858", "Format 14 X 20", 176, "", 5, "« La façade du château opposée à la rivière s'étend sur une cour d'honneur cernée à droite et à gauche par les communes. Au centre de la cour, un orme gigantesque étale ses rameaux séculaires. De ce côté la porte s'ouvre sur un bois magnifique sillonné d'allées ombreuses : c'est la perspective d'un véritable décor d'opéra », écrit M. La Morinerie dans son ouvrage publié en 1858. Véritablement amoureux des lieux, l'auteur relate leur histoire. On découvre les tuiles, colonnes, corniches, mosaïques ou médailles qui témoignent des origines gallo-romaines de la commune. Les seigneurs revivent : Jehan de Vidaut était échevin du corps de Saintes, Gilles Arnoul, écuyer au XVIIe siècle. On visite l'église sous le vocable de saint Michel, rénovée en 1629. Le XVIIe siècle fut une époque importante pour Lussac, qui connut de nombreux embellissements de 1614 à 1649 ; Gilles Arnoul commença les travaux, et Françoise-Marguerite Arnoul changea complètement la physionomie du château qui devint un véritable palais où furent données de nombreuses fêtes. Ce document relate encore des problèmes juridiques comme le procès entre la marquise de Viognolles et l'abbé Puissant qui refusait de payer la vente d'une vigne en 1721, ou la saisie féodale de tous les biens du seigneur de Lussac décrétée par le juge Clam en 1685. Au XVIIIe siècle, on dénombrait 27 feux, soit 108 habitants à Lussac... Un modeste village alors, dont l'histoire ne manquera pas d'étonner ses habitants d'aujourd'hui. |
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