399, "ISSOUDUN (Histoire d')", "R.P.J. Chevalier", "1990, réimpression de l'ouvrage paru en 1899", "Format 14 X 20. 488 pages", "57e", "", 4, "Le R.P.J. Chevalier ne perd pas sa plume en circonvolutions : « La ville d'Issoudun a joué un rôle trop important dans le passé pour qu'elle n'ait pas son histoire. » Les faits ne le démentent pas. Bien plus que simple croyant, le reclus d'Issoudun fascine par sa quête de l'absolu. Religieux jusqu'à l'extrême, il s'impose une vie de privation. Enterré au fond d'une caverne, il se contente d'une pierre froide comme couche et de la nourriture qu'on lui jette par charité. Son objectif : nier le corps, sanctifier l'âme. Bien plus charnels, furieusement sanguinaires, les Visigoths confirment leur réputation en 474 : le roi Evaric et ses troupes s'emparent de la localité et y massacrent tous les chrétiens parmi lesquels le sénateur Thalasius et l'archiprêtre Baius. Mais la religion survit à travers les monuments qui lui sont consacrés. Ainsi l'église Saint-Etienne pleine de toutes les vertus, ou le monastère de Notre-Dame-Sainte-Marie qui figure parmi les plus anciens du Berry et devient abbaye grâce à l'abbé d'Arc Ier. Les seigneurs d'Issoudun sont eux suffisamment entreprenants pour parvenir à attirer les chevaliers du Temple dans l'enceinte de la ville. Croyants au plus haut point, ses habitants prennent soin des malades. Jusqu'au XVIIe siècle, l'hôpital de Saint-Lazare et l'hôtel-Dieu accueillent notamment les victimes de la lèpre, fléau ramené des croisades. Sur l'initiative du sieur Baraton et de dame Catherine, l'hospice des Incurables est ouvert. Voilà pourquoi, depuis ses seigneurs en nombre, ses monuments grandioses, jusqu'à ses affrontements titanesques, l'histoire d'Issoudun ne peut laisser indifférent. |
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