504, "BAGNEUX (Histoire de)", "Eugène Toulouze", "1990, réimpression de l'ouvrage paru en 1898", "Format 14 X 20. 256 pages", 210, "", 5, "Le XIe siècle jette une mauvaise ombre sur Bagneux : peste et famines n'en finissent plus. Les ravages causent un tel désarroi moral, qu'on enterre sans distinction les cadavres et les malades. La population se nourrit de reptiles, d'immondices, de chair humaine, allant parfois jusqu'à sortir de leur tombe des corps putréfiés pour les dévorer. En des temps plus propices, les ceps de Bagneux étendent leur renommée aux souverains comme aux religieux : Dagobert ne peut s'en priver, Henri IV le trouve d'un grand raffinement, les chanoines en font leur boisson sacrée favorite. Autre bon filon, les carrières de Bagneux permettent en partie la construction de l'église, des bâtiments des Invalides, du Val-de-Grâce, du Panthéon et des sphinx de la fontaine du Châtelet. Au retour des travailleurs, les gens de Montrouge et de Bagneux s'écrient : « Voilà les carriers qui descendent, ça va chauffer ! » Le génie séduit. J.-B. Fortiny, que certains disent inventeur du baromètre, possède une maison à Bagneux de 1784 à 1817. Il étonne tellement les habitants par son intelligence, que ceux-ci le réclament pour maire. Une belle leçon de légitimité. Des fléaux aux grandes constructions, de la vigne à la sainteté, des bienfaiteurs aux barbares, l'histoire de Bagneux est à l'échelle humaine. |
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