512, "PAMIERS (Histoire de)", "Jacques Ourgaud", "1990, réimpression de l'ouvrage paru en 1865", "Format 14 X 20. 320 pages", 248, "", 5, "« Depuis le paréage avec le comte Roger II, jusqu'à la réunion de Pamiers à la Couronne, sous Henri IV, tous les comtes, les rois de Navarre et même les rois de France, étaient obligés en entrant en paréage, pour la défense militaire de la cité et de l'abbaye, de confirmer, par serments et par actes authentiques, les droits, libertés, franchises, et immunités de la ville de Pamiers et de rendre un hommage aux abbés ou évêques », écrit Jacques Ourgaud, ancien maire de Pamiers, dans son ouvrage publié en 1865. Il y relate l'existence de Frédélas avant l'invasion des Romains : elle faisait partie du Conseranois ou Consuoranois. Des vestiges de cette antique cité furent découverts dans la plaine du Barriol. Au Xe siècle, toute la ville avec le Mas-Saint-Antonin fut submergée par l'Ariège. Un siècle plus tard, Frédélas était devenue « Pam », terme qui désignait aussi la première mesure de longueur usitée dans le pays. Jusqu'au XIVe siècle, époque à laquelle l'auteur arrête son récit, Pamiers fut donc sous la très puissante autorité des abbés. Lorsque Raymond-Roger, comte de Foix et seigneur de Pamiers, prit le parti des Albigeois, l'abbé proposa le paréage à Simon de Montfort. La demande de Roger-Bernard III, comte de Foix voulant la seigneurie, occasionna de nombreux troubles qui ne furent réglés qu'en 1297, lorsque Guy de Lévis rétablit l'ancien paréage entre les abbés et les comtes. L'auteur, évoque le remarquable essor économique de Pamiers avec ses nombreuses industries : fouleries, teintureries avant 1306. Autant de détails qui font de cet ouvrage un document qui passionnera tous les amateurs d'histoire locale. |
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