629, "ÉPINAY-SUR-ORGE (Histoire d')", "l'abbé A.-E. Genty", "1991, réimpression de l'ouvrage paru en 1893", "Format 14 X 20. 232 pages", 220, "", 5, "L'élite d'Épinay passera outre la mort de Denise de Vigny. Des personnalités de premier ordre prennent racine au Breuil, à Petit-Vaux ou dans le bourg même, non loin de l'église. Ainsi en est-il pour le mari de la spinolienne Marie de Pouville, Nicolas Chavigny parvenu au rang de seigneur de Mailly. Lorsque Antoine-Toussaint Noblet acquiert en 1773 un domaine près d'Épinay, il ne tarde pas à briser l'entente entre celui qui, comme lui, devenait seigneur de Charintru d'une part, et le seigneur d'Épinay, le curé et les habitants d'autre part. Seul objectif pour ce perturbateur : s'ennoblir et créer la seigneurie de Sillery. Mais gare au changement d'époque : alors qu'il avait presque réussi, la Révolution éclate. Enfin, le 2 avril 1793, il est déclaré suspect; ses meubles sont mis sous scellés, et il est contraint d'abandonner Sillery, comme son premier et dernier suzerain. Les purges révolutionnaires atteignent Épinay. M. de Montcloux, jusqu'alors seigneur du lieu, est dénoncé comme occupant abusivement les chemins de la commune. Les juridictions débouteront les accusateurs. C'est alors sa place louée à vie dans l'église qu'on lui reproche. La lutte ne finira qu'avec l'emprisonnement de Montcloux et de tous les officiers municipaux qui le soutiennent. |
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