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Monographies des villes et villages de France
Des livres de référence d'histoire locale

916, "AULUS-LES-BAINS et ses environs", "Adolphe d'Assier", "2002, réimpression de l'ouvrage paru en 1872", "Format 14 X 20. 110 pages", "16e", "", 4, "Difficile de concilier, dans un livre consacré à une localité pyrénéenne comme Aulus-les-Bains, l'exigence du vrai et l'émotion esthétique, la rigueur historique et le goût du récit, les mots de l'admiration devant l'aspect grandiose du site et les critères purement géographiques. Adolphe d'Assier résout cette (épineuse) question en donnant à tous ces éléments la place qu'ils méritent : il s'appuie en effet sur des réalités dûment constatées, en n'oubliant jamais qu'il écrit pour des amoureux du passé, mais aussi pour des touristes friands de découvertes, d'excursions et de détails pratiques. C'est à leur intention qu'il évoque, au fil des pages, « Aulus, commune du canton d'Oust, à 33 km de Saint-Girons », en précisant qu'elle n'était encore qu'un simple hameau » pendant la première moitié du XIXe siècle, qu'elle portait originellement le nom de Castel-Minier et que, détruite pendant les guerres de religion (XVIe siècle), elle fut reconstruite « dans le charmant vallon où on la voit aujourd'hui ». Ce fut un M. Tariol, dont la famille était encore sur les lieux au moment de la publication de ce livre (1872) qui édifia la première maison (1590) ; quant à la découverte des sources d'eau minérale, auxquelles on accédait il y a 130 ans par un pont de bois et une allée, bordée de peupliers et de tilleuls, conduisant à une buvette et à un établissement de bains, elle est longuement retracée, tandis que les propriétés des eaux, les conseils aux malades et les caractéristiques du climat exceptionnel d'Aulus sont évoqués d'une manière détaillée. Le récit vivant à souhait et émaillé d'anecdotes (les prophéties de Ma Bouno, la guérison du lieutenant Darmagnac...) passionnera les habitants d'Aulus et leurs nombreux visiteurs.
Mais ce qui est sans doute le plus attachant dans cette superbe région, c'est d'abord le site en lui-même, « gaves impétueux, précipices à pic, encaissements de montagnes, grottes, forêts ombreuses, lacs, neiges éternelles (qui) se mêlent et se superposent comme pour concentrer dans un coin de la chaîne les beautés les plus sauvages et les plus pittoresques des Pyrénées ». Les excursions possibles sont innombrables, compte tenu, en outre, de la proximité de l'Espagne (port de Sounou, lieu de passage, et Tabascan en Catalogne...). Cependant, sans quitter la contrée qui nous intéresse, nous pouvons nous rendre jusqu'à la cascade de l'Ars et au lac des truites, à la Forge, à quelques minutes du village, près de l'emplacement de Castel-Minier, les ancêtres des habitants d'Aulus ayant été mineurs (plomb argentifère, sulfure de zinc, pyrite de cuivre...) et au lac du Garbet. L'immense vallée de Vicdessos, de l'autre côté du port de Coumobière (Coumo-Béro : beau plateau), mérite, elle aussi, le détour, avec Sem (mines de fer de Rancié, 1293-1931), Auzat (aujourd'hui industries de pointe et eau minérale), l'étang de l'Hers où, selon la tradition, le pâtre Ramutch tua un ours gigantesque au terme d'un combat homérique ; et toujours dans la perspective d'une exploration du pays, n'oublions pas la gorge de Fouillet et le lac d'Aoubé, la vallée d'Ustou (visite aux ours) et le col de la Trappe, la vallée d'Ercé avec de nombreuses habitations éparpillées sur le coteau, Oust, Saint-Girons et Saint-Lizier, ancienne capitale du Couserans, une faune qui était autrefois abondante et variée et des coutumes locales qui sont perpétuées ici grâce à Adolphe d'Assier.
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